Tous se questionnent à propos de l’origine de la vie, de l’origine de l’homme et plusieurs ont avancé des théories : scientifiques ou religieuses, mais personne ne peut entièrement prouver comment la vie est devenue ce qu’elle est aujourd’hui. L’évolution est un sujet très discuté. Après avoir pris conscience du mode de vie des espèces d’hominidés qui ont précédées celle de l’homme actuel, vous pourrez mieux comprendre les théories de l’évolution présentées plus bas. 

VOICI LES ANCÊTRES DE L’HOMME :


AUSTRALOPITHÈQUES

Il y a environ 6 millions d’années, on peut retrouver les australopithèques dans les forêts humides de l’est de l’Afrique. Ces derniers font partie des hominidés, mais ils ne sont pas considérés comme des êtres humains. Ils mesurent 1m et pèsent de 20 kg à 50 kg. Ils sont bipèdes et couverts de poils. Cependant, ils éprouvent quelques difficultés à se mouvoir sur deux pattes et démontrent une très grande habilité à grimper. Cette bipédie leur permet d’avoir les mains libres pour tenir des objets et se protéger de leurs prédateurs. Ils se tiennent en groupe de 20 à 30 individus qui vivent de façon nomade. Ils communiquent avec des gestes. Ils ne savent pas chasser, ils sont donc végétariens : ils se nourrissent de fruits sauvages, de noix, de graines, de racines et de tubercules. Ils utilisent des roches et des bâtons ramassés sur leur chemin qu’ils peuvent légèrement retravaillés sans se fabriquer de véritables objets, puisque leur capacité crânienne n’est pas très élevée (380 cm3). Pour se protéger de prédateurs nocturnes, ils fabriquent des abris de branchages dans les arbres. Leur espérance de vie est d’environ 30 ans.


HOMO HABILIS

Vers -2 500 000, les Homo habilis, bipèdes, habitent eux aussi la forêt puis s’installent peu à peu en petits groupes dans la savane en aménageant des campements rudimentaires composés de peaux ou de branchages fixés au sol à l’aide de pierres. Certains pensent que les Homo habilis utilisaient une forme de langage constitué de sons simples accompagnés de gestes, puisque leur larynx n’était pas assez développé pour leur permettre d’articuler correctement. Ils pèsent 30 kg à 40 kg et ils mesurent 1,15 m à 1,30 m. Les mâles et les femelles font à peu près le même travail. Bien sûr, les individus féminins s’occupent de leurs petits jusqu’à ce qu’ils soient devenus autonomes. Pour se nourrir, ils, tant les mâles que les femelles, pratiquent la cueillette. En plus, les Homo habilis ramassent les carcasses d’animaux morts et les transportent jusqu’à leur campement où ils mangent la viande crue, mais ils ne chassent pas. Leur capacité crânienne est alors augmentée à environ 600 cm3. Ce qui leur permet de fabriquer des outils adaptés à leurs besoins : branches et racines comme bâtons ainsi que des galets qu’ils font éclater pour obtenir des tranchants appelé choppers. Ce qui est très utile pour couper la chair des animaux morts. Chacun réalise la tâche pour laquelle il est le plus habile : certains possèdent une grande adresse manuelle, d’autres détiennent la façon de travailler les galets, d’autres ont une habilité à choisir les bonnes pierres.


HOMO ERECTUS


Vers -1 700 000, on retrouve les Homo erectus en Afrique, en Asie et en Europe. Ils habitent des refuges temporaires qu’ils se construisent eux-mêmes ou dans des abris naturels comme des grottes. Leur taille est de 1,55 m à 1,65m et ils pèsent 45 kg à 55 kg. En améliorant leur technique pour tailler des galets, ils inventent le biface avec lequel ils fabriquent d’autres outils. Ils découvrent le feu, ce qui améliore beaucoup leur qualité de vie. Ils peuvent se protéger des bêtes sauvages et se réchauffer. Ils fabriquent des lances dont ils font durcir le bout avec le feu. Ils peuvent aussi cuire et fumer leurs viandes pour les rendre plus faciles à digérer et à conserver. Cela élimine aussi les bactéries qu’elles contiennent et permet à leur cerveau de se développer grâce à cet apport de protéines. Ceux-ci ont maintenant une capacité crânienne de 1000 cm 3. Leur langage est considéré comme peu développé, mais ils sont capables de chasser en groupe et de partager des stratégies. Ils se servent du feu pour effrayer des troupeaux de gros gibier et les diriger vers un piège naturel comme une falaise ou un cul-de-sac. En plus, ils pratiquent toujours la cueillette. Du côté de la division du travail, les mères s’occupent de leurs petits et exécutent des tâches autour du campement tandis que les autres approvisionnent le groupe en gros gibier. La tâche que chacun réalise détermine son pouvoir au sein du groupe.

HOMO HEIDELBERGANIS

Vers -700 000, les Homo heidelbergansis sont les ancêtres des Homo sapiens. Ils vivent en Europe, en Afrique et au Proche-Orient. Ils mesurent 1,60 m à 1,80 m et pèsent 45 kg à 55 kg. Leur capacité crânienne est de 1200 cm3 à 1600 cm3. Même s’ils se nourrissent toujours de la cueillette, la viande occupe une grande place dans leur alimentation. La chasse est donc très importante et détermine le pouvoir que chaque individu peut exercer. Finalement, ils fabriquent sensiblement les mêmes objets que les Homo erectus.


VERS -200 000, DEUX ESPÈCES SE SONT CÔTOYÉES SANS SE REPRODUIRE ENTRE ELLES. IL S’AGIT DE L’HOMO NEANDERTALENSIS (COUSIN ÉLOIGNÉ) ET L’HOMO SAPIENS (L’HOMME ACTUEL), MAIS UNE SEULE A SURVÉCU.


HOMO NEANDERTALENSIS

Les Homo neandertalensis ou plus communément appelés les hommes de Neandertal résident en Europe et au Proche-Orient. Ils construisent des campements selon les saisons : ils habitent dans des grottes ou sous des abris rocheux, ils s’installent à l’air libre dans des tentes qu’ils assemblent sur place ou dans des huttes qu’ils construisent avec des os de mammouth. Ils sont très robustes et musclés. Ils mesurent 1,65 m et pèsent 70 à 90 kg. Leur capacité crânienne est de 1500 à 1750 cm3. En assemblant des éclats de pierre tranchants, ils produisent des outils variés et efficaces comme des haches et des lances pour chasser le gros gibier ainsi que des couteaux et des racloirs pour dépecer le gibier et racler les peaux. Ces outils sont très importants, car la viande est leur principale source d’alimentation : ils sont des chasseurs avant tout, même s’ils pratiquent toujours la cueillette. En fait, le soin des enfants et la cueillette sont des tâches qui sont attribuées aux femmes. En outre, les hommes de Neandertal enterrent les morts avec quelques objets peu importe leur sexe ou leur âge. Cela signifie que l’existence même de l’individu devient importante.



HOMO SAPIENS

Ce sont les hommes actuels, par conséquent ils ont les mêmes caractéristiques physiques que nous, mais leur capacité est de seulement 1350 cm3. Ils sont présents sur toute la surface du globe sauf en Antarctique. Par contre, au paléolithique, ces derniers ont bien sûr un mode de vie différent du nôtre. Ils sont nomades, mais s’ils restent de plus en plus longtemps au même endroit tout en se déplaçant un peu plus vers le nord. Ils doivent alors développer des techniques pour mieux résister au froid. À l’aide d’aiguilles et de tendons, ils assemblent des peaux pour confectionner des vêtements plus chauds. Ils construisent aussi des habitations avec de gros os comme ceux des mammouths qu’ils recouvrent de peaux. En outre, ils mettent au point des pièges de plus en plus sophistiqués et apprennent comment retenir des animaux dans un lieu clos où la chasse est plus facile. De plus, pour conserver la nourriture plus longtemps, ils la fument ou la sèchent. Dans la répartition des tâches, les hommes s’occupent principalement de la chasse et la pêche qui impliquent le travail d’un grand nombre d’individus ainsi que la production d’outils. En utilisant de la pierre polie, de l’ivoire, les bois de cervidés et les os, ils réalisent des arcs, des flèches, des sarbacanes et des lances. Ils fabriquent aussi des filets, des harpons et des hameçons pour pêcher du poisson. Quelques bijoux et vêtements étaient aussi produits. Tous ces objets pouvaient être échangés avec un autre groupe nomade. Quant aux femmes, elles débitent les carcasses, effectuent la cueillette, entretiennent le feu et s’occupent des plus jeunes enfants. Les plus âgés aident les hommes ou vaquent à des activités autour du campement. On pouvait retrouver dans le groupe des individus qui occupaient des places plus élevées. En fait, comme leur larynx est plus développé, ils sont capables d’élaborer un langage plus complexe ainsi que d’échanger des informations pendant des activités collectives comme la chasse et de transmettre des connaissances. En outre, ils sculptent dans la pierre, le bois et l’ivoire, ils peignent sur les parois des cavernes avec des pigments de couleurs et ils fabriquent un instrument de musique : la flûte en la sculptant dans un os.

 

 


COMMENT LES SCIENTIFIQUES FONT-ILS POUR RETROUVER DES INFORMATIONS SUR LES ESPÈCES DISPARUES ?

Lorsque les scientifiques découvrent un nouveau squelette fossilisé, ils essaient de le situer dans le temps. Une des techniques les plus connues est celle du carbone 14, cependant celle-ci ne peut dater les squelettes de plus de 40 000 ans. Il y a plusieurs autres méthodes dont la datation au potassium-argon qui fonctionne comme le carbone 14. Selon la quantité qui est retrouvée dans les fossiles, on peut déterminer l’âge des ossements. Pour plus d’information, ils peuvent aussi analyser le sol entourant le squelette. Puis, ils tentent de réunir tous les ossements de l’individu pour ensuite déterminer la forme de son squelette, la taille de son cerveau, son type d’alimentation, son mode de déplacement (bipédie), etc. De plus, les scientifiques essaient d’établir la formule chromosomique pour situer le spécimen dans l’arbre généalogique de l’évolution.

EST-CE QUE L’ARBRE GÉNÉALOGIQUE DE L’HOMME PERMET DE SOUTENIR LA THÉORIE DE DARWIN ?



Oui. Selon Darwin, tous les êtres vivants seraient la descendance modifiée d’un ancêtre commun qui aurait vécu dans un passé lointain, par contre Darwin ne parlait pas d’évolution. En fait, les individus les mieux adaptés à leur milieu laissent plus de descendants que les individus mal adaptés. Ce sont donc des caractères favorables qui sont transmis aux descendants. Au fil du temps, les descendants se seraient adaptés et auraient survécu dans des milieux distincts, c’est ce qui aurait engendré les divers embranchements de l’arbre de la vie. En fait, l’orang-outan, le gorille, le chimpanzé et l’homme ont cinq chromosomes identiques qu’ils ont hérités de leurs ancêtres communs, les proconsuls. Ces derniers se seraient donc adaptés à des milieux différents et auraient évolué séparément. Par la suite, la branche des hominidés aurait continué de s’adapter à un milieu changeant. De plus, deux espèces auraient vécu en même temps : l’Homo neandertalensis et l’Homo sapiens, mais seule cette dernière aurait survécu. Il n’y a pas de réponse à cette question seulement des hypothèses selon lesquelles les hommes de Neandertal n’étaient pas bien adaptés à leur milieu alors que les Homo sapiens qui étaient plus évolués étaient mieux adaptés ou que les hommes de Neandertal n’auraient pas survécu à une maladie. C’est ce que Darwin appelait la sélection naturelle, un triage naturel qui fait évoluer la vie.

QUELLES SONT LES THÉORIES OPPOSÉES À LA THÉORIE DE DARWIN ?

Premièrement, il y a le créationnisme qui est la théorie exposée par l’Église selon laquelle, la vie sur la Terre aurait été créée par Dieu en même temps que l’Univers il y 6000 ans. C’est ce qu’on peut comprendre de la Genèse si on n’en fait une lecture très littérale. Les créationnistes croient en l’exactitude de la Bible. Deuxièmement, il y a le dessein intelligent aussi appelé conception intelligente qui est très près du créationnisme. En fait, la vie (les êtres vivants et le processus biologique) serait trop complexe pour être le résultat de processus aléatoires tel que la sélection naturelle. L’évolution serait plutôt dirigée par un être intelligent.


QUELLE THÉORIE DEVRAIT ÊTRE ENSEIGNÉE DANS LES ÉCOLES ?

Darwin
Je pense que ce devrait être celle de Darwin, parce que c’est la seule qui est prouvée scientifiquement. Le créationnisme n’est basé que sur la Bible dont on n’est point certain que tout ce qu’elle contient est vrai et le dessein intelligent n’est basé sur rien. Bien sûr, la théorie de Darwin n’est pas parfaite et n’est pas complète, puisqu’on y a trouvé de nombreuses lacunes, mais c’est un début et c’est la plus complète jusqu’à nos jours.

Pour conclure, tant que les scientifiques n’auront pas trouvé une preuve ultime pour prouver la théorie de Darwin, je crois que les religieux ne l’accepteront pas, de même pour les scientifiques quant à la théorie du créationnisme ou du dessein intelligent.

BIBLIOGRAPHIE POUR LE TEXTE


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·         Images clipart, Microsoft Word, 17 octobre 2010